El conflicto del Sáhara : cómo la postura de Francia podría desestabilizar Argelia

« La reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara pourrait conduire à la désintégration de l’Algérie », a déclaré Abderrahim Manar Slimi, professeur de relations internationales et analyste politique, lors d’un colloque organisé par la revue du Grand Maroc pour les études géopolitiques et constitutionnelles en collaboration avec la Fondation Abdelouahed El Kadiri, sur « la question du Sahara et les déterminants de l’équilibre et de la force sur la scène maghrébine ». Selon lui, le discours courant « khawa khawa » n’a plus sa place à l’ère de l’éducation de la nouvelle génération en Algérie par « l’armée ».

Soulignant que le problème principal dans le conflit est le Sahara oriental, l’universitaire a fait observer que ce qui inquiète l’Algérie aujourd’hui est le mouvement de l’opinion publique marocaine et la relance du débat autour de cette région, surtout avec la possession par le Maroc de documents prouvant sa propriété sur celle-ci. Alors que les données historiques confirment l’absence d’un état algérien avant la colonisation française, et les documents historiques, y compris les documents internationaux, prouvent cela, et que le terme « État algérien » ne figure nulle part dans le document international relatif aux colonies occupées par la France ou laissées après la colonisation, le Maroc est en revanche « un État-nation ayant un lien commun qui a traversé plusieurs étapes historiques, tandis que l’armée algérienne a tenté en vain de créer une nation », a-t-il fait remarquer.

Una dato psicológico que era, según Manar Slimi, determinante para el discurso del ex ministro de Relaciones Exteriores argelino, Ramtane Lamamra, sobre la ruptura de las relaciones con Marruecos. Otra constatación hecha por el académico : Rabat ha logrado captar los cambios ocurridos en el sistema internacional, pasando de la bipolaridad a la multipolaridad frágil de hoy, mientras que Argelia se ha quedado atrapada en la era de la bipolaridad y no ha podido entender lo que estaba pasando. Según él, Argelia no tiene nada que ofrecer a nivel de política exterior. El académico alude así a la pérdida de influencia del vecino del este en el Sahel. En enero pasado, los servicios argelinos temieron que el principal proyecto de cooperación entre Marruecos y Malí destinado a conectar el Sahel con el Atlántico a través del Sáhara, y presentado en Burkina Faso, Malí, Níger y Chad, causaría enormes daños a Argelia. Este proyecto marroquí que tiene como objetivo transformar las economías del Sahel, mejorar la vida de sus poblaciones y promover la seguridad en la región al conectar los países del Sahel con el Atlántico.